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Österreich 2017

L'Autriche - 5.636 km - 21 jours

Après les plaines chaudes et isolées de la Diagonale en 2016, je pars sur les routes autrichiennes.

Départ de Londres puis traversée de la Belgique et du Luxembourg. Ensuite ligne droite vers Garmisch pour rejoindre Berchtesgaden. Une ballade le long du Danube avant de prendre la route des Alpes Autrichiennes.

 

Passage rapide en Suisse pour atteindre les lacs italiens. Traversée de la plaine du Pô, avant de rentrer en France et explorer les Parcs du Queyras puis du Mercantour.

 

Descente vers Pertuis par les gorges du Verdon pour ensuite filer vers le Pays Basque via le Alpilles et quelques routes des crêtes dans les Pyrénées.

 

Ensuite la grande remontée vers Londres en prenant le ferry à Dieppe.

Voilà un beau programme !

Une traversée en ferry pour plus d'aventure

Jour 1 # 16 Juillet 2017 : London - Sparhof / 204 km en 7 heures 30

La Journée en 3 min 

Une journée en forme de "sas" pour quitter London et avant d'attaquer les étapes plus longues sur le continent.

Départ matinal, après une nuit courte et inconfortable dû à un méchant torticolis depuis 3 jours.

La sortie du Greater London par l'est se fait rapidement. En même temps, un dimanche, mi-juillet à 8 heure du mat, heureusement que ça roule.

J'arrive rapidement et sans pluie à Dover où j'embarque dans le premier ferry en partance, celui de 10h et non pas 14h comme prévu.

La traversée est paisible et je débarque 2 heures plus tard à Dunkerque. Je fais le tour de la ville pour trouver de quoi me sustenter. Devant la beauté architecturale de la ville et le vide sidéral des rues, je fini par avaler un Macdo utilitaire.

Etant en avance sur le programme, je cherche un hôtel plus loin que ceux prévus. Après une rapide hésitation entre un Campanile en bordure d'autoroute à Englos et un restaurant avec 6 chambres à Sparhof, au milieu de nulle part, j'arrive par les petites departementales au charmant Sparhof.

On est à moins de 5 km de la France et au bord de la frontière wallonne mais ici pas un mot de français !

Un bon diner de croquette de crevette et porc ardennais me permet de reprendre des forces. Quelques bières me permettent de poursuivre la guérison du torticolis que je soigne aussi à coup d'étirement et de cachet. La bonne posture en moto aide aussi à améliorer la situation.

Demain une vraie étape pour rejoindre Trêve en Allemagne en traversant le sud de la Belgique puis la Luxembourg.

4 pays en 9 heures : France, Belgique, Luxembourg, Allemagne

Jour 2 # 17 Juillet 2017 : Sparhof - Ockfen / 373 km en 9 heures

La Journée en 3 min 

Après un petit déjeuner parfait – pas d’attente, produits frais et délicieux, copieux et jus d’orange pressée - je prends la route de bonne heure par 18° mais sous un ciel bas et un peu humide.

Quelques kilomètres sur les chemins vicinaux belges me permettent de rejoindre la passionnante A25 pour contourner Lille et ses banlieues. Cela se passe sans embouteillage ou presque et les 100 et quelques kilomètres d’autoroutes passent vite.

 

A Jemappes, j’emprunte les Nationales belges aussi roulantes que des autoroutes mais avec des petites animations pour casser l’ennui : jolies vues, revêtement à surprises et virages sympathiques.

 

A Philippeville, la pause s’impose. Orangina sur la place de la ville où je vois passer le sosie de Jean-Philippe Smet, dans une imposante Chevrolet immatriculée « Le Boss ».

Passage rapide en France, à Givet, puis plein d’essence et de tabac à la frontière belge avant un déjeuner champêtre dans la folle bourgade de Redu.

L’après-midi est passée sur les routes nationales belges de qualité assez moyenne entre Neufchâteau et Martelange.

Le Luxembourg est découvert par ses petites départementales en très bon état, ses forets majestueuses et ses virages agréables.

J’évites Trier/Trèves et traverse la Moselle et donc la frontière belgo-allemande à Wormeldange. D’un coup, les vignes apparaissent et c’est là que je me souviens des fameux vins de Moselle dont le Riesling semble être un cépage majeur.

Un petit break sur les berges de la Moselle avant de rejoindre rapidement l’hôtel. Un restaurant avec chambres mais beaucoup plus « corporate » que le charmant Sparhof.

Je dine en terrasse sans bien savoir ce que je commande. Mon Allemand est inexistant et aucune serveuse ne parle anglais.

Je finis avec une version germanique du Prawn Cocktail suivi d’un filet de bœuf entre deux filets mignons de porc, accompagné de croquette de purée et de brocoli.

Après une bière règlementaire en entrée, je déguste le vin rouge local. Très agréable malgré une couleur proche d’un rosé espagnol. En même temps, boire du rouge dans ce pays de blanc, c’est un peu un sacrilège !

Une bonne nuit la dessus et demain je repars pour de nouvelles aventures à la découverte de la Rhénanie

et du  Bade-Wurtemberg.

Une étape de liaison sans passion

Jour 3 # 18 Juillet 2017 : Ockfen - Ödenwaldsetten / 349 km en 9 heures

La Journée en 3 min 

Une journée qui a paru longue même si ce n’est objectivement pas le cas.

Le départ se fait sous un ciel bleu superbe et par 23° à 9h00 du matin. Les premiers kilomètres se font sur une magnifique route de vallée entourée des fameuses vignes de Riesling.

 

Ensuite route plutôt agréable au milieu de forêts et de village sans âme.

Je rejoins l’autoroute. Ah les autoroutes allemandes… Ben en fait, c’est comme les françaises, utiles et ennuyeuses, voire un peu moins bien revêtues. Mais la grande différence c’est qu’ici il ne faut pas trainer sur la file de gauche, au risque de se prendre dans le cul une BMW lancer à 180 km/h. Et ça, ça doit faire mal !

Pirmasens est atteint sans encombre et j’attaque le contournement de Karlsruhe qui ne se passe pas mal mais me laisse pas un souvenir impérissable.

A Pforzheim, impossible de rentrer en ville et je finis donc par acheter un déjeuner chez Lidl et boire mon eau tiède sur le parking du MacDo en passant des coups de fil a une cliente.

Je trouve un coin dans un chemin forestier pour avaler mon festin tout en essayant de trouver un hôtel pour ce soir. La matinée ayant été peu roulante, je devrais m’arrêter 60 km plus tôt que planifié. Mais ce n’est pas grave car une brasserie faisant hôtel fera une halte parfaite. Après le domaine viticole d’hier, je poursuis dans les boissons locales.

Je reprends la route vers Tübingen et Reutlingen mais c’est laborieux et peu charmant. Beaucoup de villages et de monde sur la route sans compter la route fermée pour cause d’accident. Le thermomètre monte à 35° et la journée semble interminable.

Une pause a Calw me requinte un peu et je finis par traverser Reutlingen sans avoir le temps de visiter l’ESB.

L’hôtel est enfin atteint et j’ai la chance de prendre la dernière chambre libre.

L’internet capricieux ne facilite pas la mise à jour du site mais je dine agréablement en terrasse alors que l’orage gronde.

Demain c’est la Bavière et l’entrée en Autriche qui devrait être plus agréable si la pluie ne s’installe pas.

Au revoir l'Allemagne, Boujour l'Autriche

Jour 4 # 19 Juillet 2017 : Ödenwaldsetten - Kössen / 370 km en 10 heures

La Journée en 3 min 

Une bien belle journée de montagne mais essentiellement en vallée. Le départ est matinal, 8 heure, par un agréable 20°, pour rattraper l’heure manquante d’hier.

Je rejoins Biberach par de jolies routes, bien roulantes au milieu des vastes cultures. L’Allemagne est aussi un pays riche par son agriculture. Il n’y a pas que les bagnoles et les motos. Il y a déjà du monde sur les routes. Les Allemands sont des lève-tôt.

Ensuite autoroute entre Memmingen et Kempten où je fais une pause dans un MacDo. Je sais c’est un peu la honte mais c’est pratique et cela m’évite le centre qui est vite bouché. L’Allemagne est un grand pays certes mais très peuple aussi !

Puis une belle nationale pour rejoindre Garmisch-Partenkirchen où là aussi les touristes se pressent autour des lacs et des châteaux de Bavière. Après tout c’est un peu leur Provence/Alpes/Cote d’Azur.

Vu les embouteillages à Garmisch, je poursuis ma route et décide de déguster les délices d’un Edeka, (un Lidl de luxe !) sur la « terrasse » avec vue sur le parking. Mais…. D’abord la vue est superbe sur les prairies et les montagnes en toile de fond. Ensuite, je taille une longue bavette avec un cycliste franco-autrichien, vivant dans le coin. Enfin, j’ai le plaisir de voir débarquer un papi sur son tracteur de 1933, venir faire ses courses. Que d’animation !

La route s’enfonce encore dans les montagnes, alternant les lignes sinueuses dans la vallée avec des villages fréquents et bondés ainsi que des lacs non moins bondés de touristes en goguette.

Il y a des montagnes tout autour mais on n’y monte jamais vraiment. Pas en moto ou voiture en tout cas ! Le point culminant de la journée a été une monté de 5 km pour atteindre l’altitude de 1.131 mètres et redescendre aussitôt. Le tout sur des routes larges et en parfait état. Tout au plus une demi-douzaine d’épingle a cheveux !

Je rentre en Autriche et rejoins rapidement le Panorama Hôtel, en haut d’un chemin abrupt avec une vue à 180° sur la vallée, où je crois avoir réservé une chambre. Une fois tout déchargé, la réceptionniste me confirme que j’ai bien une chambre réservée mais dans l’autre hôtel, en bas dans la vallée. En plus c’est un hôtel « familial » avec menu unique et animation musicale locale. Diner pas après 20 h, sinon ça fait tard pour les moins de 7 ans et les plus de 87 ans.

Je dine finalement correctement dans une ambiance bon enfant avec un duo de musicien sympathique !

Demain, crochet à Berchtesgaden, avant de poursuivre en Autriche vers le Danube.

Autriche entre vallées et plaines

Jour 5 # 20 Juillet 2017 : Kössen - Persenbeug / 312 km en 9 heures - 20° / 33°

La Journée en 3 min 

Encore une belle journée où je découvre les multiples facettes de l’Autriche.

Un départ sous un beau ciel bleu pur rejoindre sans encombre et avec de belles vues Berchtesgaden qui n’évoque pas que des grands bienfaiteurs de l’humanité !

Je contourne Salzburg et tournicote entre les lacs aux eaux turquoise qu’on se croirait aux Caraïbes.

Je puise dans mes réserves pour déjeuner d’une boite de thon et d’un paquet d’olive, au bord d’un torrent de montagne à l’eau bien rafraichissante.

J’attaque ensuite les longues routes des plaines agricoles et fait une pause à Steyr dont le centre-ville est plutôt joli.

Encore quelques virages dans la campagne autrichienne et j’atteints le Danube qui n’est pas bleu mais dont les coteaux forestiers et les jolis châteaux en font une route superbe.

L’hôtel, sur les rives du même Danube, est sympathique et me permet d’être au sec quand l’orage éclate.

Je dine de plats locaux délicieux (bouillon avec quenelle de semoule et carpe du Danube pané sauce tartare) et à cote d’un couple de français bien cucul.

En fin de diner, j’entame la conversation, et un cognac autrichien, avec Risto, un motard finlandais bien sympa qui me dit de le contacter si je fais mon périple au Nord Kapp avec retour par la Finlande.

Demain, poursuite de la route du Danube puis retour vers l’Ouest dans les montagnes du centre de l’Autriche.

De la vallée du Danube aux Alpes autrichiennes

Jour 6 # 21 Juillet 2017 : Persenbeug - Ramsau am Dachstein / 320 km en 8 heures - 20° / 30°

La Journée en 3 min 

C’est lassant. Encore une superbe journée !

Je quitte mon « motel » au bord du Danube sous un beau soleil alors qu’il a eu un bel orage la moitié de la nuit. Voilà un pays bien organisé : beau soleil chaud dans la journée et orage rafraichissant la nuit. Ils sont forts ces autrichiens !

Je suis le Danube jusqu’à Krems et découvre les merveilles de sa vallée : châteaux en haut des pitons rocheux, vergers riches d’abricots, de quetsches et de myrtilles et ses inévitables paquebots de croisières fluviales.

A Krems, je piques plein sud vers St.Pölten par de vastes plaines agricoles au peu d’intérêt. Je file ensuite vers Mariazell et les Alpes. Ça y est je fais déjà demi-tour et entame le retour vers l’ouest.

Les routes redeviennent superbes dans ces « Préalpes » autrichiennes et il est difficile de ne pas s’arrêter tous les kilomètres pour faire des photos.

Je déjeune, d’une salade de thon Petit Navire et des abricots achetés dans la matinée, au bord d’un beau torrent de montagne, haut lieu des sports d’eau vive.

La chaleur ne dépasse pas les 30° et il fait bon dès qu’on est à l’ombre.

Je rejoins ensuite la ville sans intérêt de Liesen où je fais une pause a l’EuroSpar pour refaire mes réserves de Petit Navire et d’olives et d’où je réserve un hôtel 70 km plus loin.

C’est ensuite une bonne heure de Nationale un peu pénible mais avec des vues superbes sur les monts environnants.

J’arrive, avec la pluie qui se prépare, à l’hôtel qui est un chalet typiquement autrichien dans une forêt de mélèzes, au pied des pistes. Mais ici il faut avoir l’œil car les domaines skiables n’ont pas deffigurés la montagne et on a du mal à voir les remonte pentes.

Je dine agréablement d’une soupe délicieuse à je ne sais quoi et d’un plat de pâtes autrichiennes au fromage. Le tout est plié à 20h30, café et digestif compris. On se moque des anglais mais cela fait 3 jours que les heures de diner sont de 17h30 à 20h00, et à 20h00 vous sentez que vous dérangez !

Demain, de la vraie montagne avec des zigzags sur les plus hautes routes d’Autriche et au pied des glaciers aux noms imprononçables pour le latin que je suis !

Le grandiose Großglockner

Jour 7 # 22 Juillet 2017 : Ramsau am Dachstein - Zell im Ziller / 314 km en 9 heures - 11° / 28°

La Journée en 3 min 

Une grande et belle journée malgré un démarrage moyen.

Je quitte Ramsau sous un ciel gris et menaçant. Routes jolies mais chargées et dans le gris.

Puis la vallée menant au Großglockner révèle toute la majestueuse beauté de ce site. Des cirques aussi beaux que Gavarnie et des routes de col aussi « intéressantes » que le Galibier ou le Puymorens. Mais le tout sur des routes larges et à la qualité irréprochable qui rendent la présence très nombreuse de cyclistes, motos, voitures et autobus tout à fait supportable.

La montée se termine par une option de 2 kilomètres sur un route de pavés avec des épingles a cheveux bien corsées. Mais le point de vue une fois là-haut vaut largement le détour. Altitude maxi de 2571 mètres mais température mini de 11° !

La descente vers Lienz est tout aussi superbe que la montée et je rejoins la chaleur (28°) et la foule de cette ville dont je n’ai pas trouvé les trésors, pour un déjeuner rapide dans un MacDo archi bondé.

Ensuite c’est une nationale de fond de vallée bien chargée qui me ramène ce que je pense être une petite route tranquille dans les montagnes.

A Mittersill, j’attaque donc cette route tranquille, selon la carte Michelin. En fait, c’est encore un axe majeur de fond de vallée, bien chargé où nous sommes arrêtés pendant 30 minutes pour cause d’accident. Ça me permet de tailler une bavette avec un couple de Belge en moto qui sillonne toute l’Autriche.

J’arrive enfin sans encombre à Zell ou m’attend l’hôtel pour ma journée de repos de demain. Hôtel familial tenu par une maitresse femme et où l’on se sent presque comme un ami dans une maison de famille.

Demain, grosse journée de farniente !

Journée Off

Jour 8 # 23 Juillet 2017 : Zell im Ziller / 0 km en 24 heures - 18° / 28°

La Journée en 3 min 

Journée standard de repos : grasse mat jusqu’à 8h30 puis marche d’une heure le long de la Ziller avant un repas frugal.

 

Ensuite, sieste, divers petits travaux, admirer la pluie tombée sur les monts environnants et finir par un peu d’entretien de la moto.

Demain, en route vers le sud, la Suisse !

Journée humide et fraiche mais en route vers le Sud !

Jour 9 # 24 Juillet 2017 : Zell im Ziller - Sankt Moritz / 262 km en 8 heures - 10° / 13°

La Journée en 3 min 

Voilà une journée comme j’aime ne pas en avoir trop !

Après un orage du tonnerre hier soir, je me suis dit que le ciel avait déversé tout ce qu’il avait en réserve. Eh ben, non ! Y en avait encore un peu pour aujourd’hui.

Après quelques kilomètres encore au sec, les réjouissances commencèrent et réduisirent à néant tous mes espoirs d’aller virevolter sur les jolies routes alpines à la découverte des glaciers environnants.

C’est donc l’option route directe en fond de vallée qui s’impose à moi. Malgré les conditions difficiles, je perçois la beauté potentielle des paysages traversés.

Une nationale roulante et sans trop de monde (pas étonnant vu la météo !), me permet de rallier Innsbruck puis Prutz où je déjeune à la cafeteria du supermarché local.

Je reprends la route vers le Sud sous une pluie mouillante mais en voulant croire qu’au prochain col, à la frontière suisse, enfin plus loin, le ciel va se découvrir et laisser éclater un soleil réparateur.

Les choses s’améliorent doucement et je poursuis au-delà de Zernez, étape prévue pour ce soir. Je me dis que plus j’avance vers l’Italie et plus le soleil a des chances de sortir.

J’arrive enfin, et presque au sec, à Sankt Moritz où j’ai repéré un hôtel en altitude qui va être bien sympa, avec vu sur la vallée et les sommets environnants.

Après maintes batailles avec le GPS qui veut absolument me faire prendre des chemins de muletier interdit à toutes forme de circulation motorisée, je finis par trouver ce refuge au pieds des pistes, sur les hauteurs.

Demain, c’est l’Italie, le lac de Come et forcement du soleil !

Au Sud, on trouve toujours le soleil !

Jour 10 # 25 Juillet 2017 : Sankt Moritz - Terrugia /  266 km en 8 heures - 7° / 32°

La Journée en 3 min 

Une belle étape où je retrouve mon ami le soleil.

Le départ se fait des 2200 m au-dessus de Sankt Moritz avec des vues superbes et un petit 7°.

La route dans la vallée vers l’Italie offre des vues superbes sur les sommets à plus de 3000 m qui entourent la route et les lacs aux couleurs superbes.

Le Passo de Maloja marque la sortie de cette vallée et en quelques kilomètres on descend de 1200 m sur l’Italie et le Lago di Como.

Quelques jolies vues sur le lac alternent avec pas mal de tunnel et des embouteillages étant donné l’étroitesse de la route et le nombre important de 38T qui l’empruntent avec les touristes en camping-car.

Après un Fanta à Dongo et son charmant port de plaisance, je file vers Legnano par une autoroute où je ne résiste pas au plaisir de déguster une part de Margherita et un spremuto d’arancia suivi d’un espresso sur l’AutoGrill de service !

J’attaque ensuite la traversée des plaines autour de Novara et de Vercelli où alternent les rizières infinies et les villages sans intérêt.

A Vercelli, où j’avais déjà fait une pause lors d’un précèdent périple, je m’adonne à la rituelle Gelati de Nociolla.

Encore quelques rizières, des chemins de traverse recommandés par le GPS et j’atteins le village de Terrugia ou j’ai trouvé un hôtel pratique et avec une piscine ce qui n’est pas du luxe par 32°.

Demain, retour en France par le Colle dell’Agnello et Château-Queyras.

Superbe retour en France par le magnifique Colle Dell'Agnello !

Jour 11 # 26 Juillet 2017 : Terrugia - Col de Vars /  237 km en 7 heures - 12° / 28°

La Journée en 3 min 

Un beau retour en France en passant le Colle Dell’Agnelo, à quand même 2.744 m.

Le départ de Terrugia se fait par 28° à 9h du matin, ce qui me fait un peu angoisser pour le reste de la journée.

Je commence par traverser les riches plaines autour d’Alba (la fameuse truffe blanche) et de Fossano qui sont un verger sans discontinuer : pommes, poires, pêches, brugnons, kiwis !

A Piasco, la pause s’impose et je me régale d’un Fanta avant d’acheter quelques fruits et tomates pour pouvoir déjeuner sur les hauteurs.

J’attaque ensuite la montée vers le Colle en traversant de jolis villages et en perdant rapidement des degrés.

Une route superbe mais technique par les virages serrés et la qualité du revêtement, me fait arriver en haut du col. La vue est grandiose mais les 12° et le vent me font vite renoncer à casser la croute sur place.

Je redescends donc sur la France, par une route plus facile mais moins époustouflante.

A Chateau-Queyras, je me sustente sur une aire de repos et papote avec Gérard et Martine, motards de Vichy qui roulent en Harley. Après des considérations d’une profondeur métaphysique sur les qualités des alternateurs et des pneus, je poursuis vers Vars sans savoir où j’irai dormir.

Après un Orangina au pied de l’Olympique (piste appréciée d’Elliot l’hiver dernier), j’opte pour le refuge Napoléon, à 2.000 m, au pied du col de Vars. Un hôtel 1 étoile, au confort rustique mais dans un cadre serein et magique, au bord d’un petit lac de montagne où une fois 18h00 passées, on n’entend plus que les cloches des vaches dans la montagne.

Demain, avant dernière étape alpine, avec le col de Vars (2.109 m), le col de Larche (1.996 m), Isola 2000 (2.000 m), le col des Fourches (2.261 m), le col de Raspaillon (2.513 m), le col de la Bonette (2.860 m) et sa route la plus haute d’Europe. Tout un programme !

Une journée 100% virages serrés !

Jour 12 # 27 Juillet 2017 : Col de Vars - Bayesse / 200 km en 7 heures - 13° / 28°

La Journée en 3 min 

Journée courte en kilomètres mais longue en virage et routes « exigeantes ».

Je finis un peu sur les rotules mais la beauté des cols franchis valait largement le déplacement.

Peu de monde, souvent plus de vélo que de voiture.

Je finis dans un autre hôtel-refuge ou la chambre qui était libre ne l’est plus. J’ai donc droit au dortoir, en espérant y rester le seul résident. Endroit calme et paisible sur la route du Col de la Cayolle. Pas de réseau, diner à la table commune et menu unique !

Demain, dernière journée pour rejoindre Aix et passer 4 jours en famille.

Montagne et chaleur

Jour 13 # 28 Juillet 2017 : Bayesse - Pertuis / 214 km en 6 h 30 - 10° / 36°

La Journée en 3 min 

En cours d'ecriture

Remise en jambe

Jour 14 # 1er Aout 2017 : Pertuis - Castelnau Valence / 155 km en 3 h 30 - 31° / 36°

La Journée en 3 min 

En cours d'ecriture

Jolies routes mais bonne chaleur

Jour 15 # 2 Aout 2017 : Castelnau Valence - Port Lauragais / 280 km en 8 heures - 26° / 37°

La Journée en 3 min 

En cours d'ecriture

Enfin un peu de fraicheur 

Jour 16 # 3 Aout 2017 : Port Lauragais - Urrugne / 365 km en 7 heures - 19° / 28°

La Journée en 3 min 

En cours d'ecriture

Virée basque entre cousins

Jour 17 # 14 Aout 2017 : Urrugne - Tardets Sorholus / 235 km en 8 heures - 18° / 28°

La Journée en 3 min 

Une belle et chaude escapade sur les routes sauvages des cretes avec pause déjeuner au Restaurant des Pyrénnées.

A réediter absolument

Belle étape de remontée vers le Nord !

Jour 18 # 23 Aout 2017 : Urrugne - Rochechouart / 390 km en 8 h 30 - 21° / 28°

La Journée en 3 min 

En cours d'écriture

Courte étape champetre

Jour 19 # 24 Aout 2017 : Rochechouart - Frétay / 290 km en 8 heures - 20° / 30°

La Journée en 3 min 

En cours d'écriture

L'Angleterre se rapproche gentiment

Jour 20 # 25 Aout 2017 : Frétay - Quiberville / 270 km en 8 heures - 18° / 25°

La Journée en 3 min 

En cours d'écriture

Retour Maison

Jour 21 # 26 Aout 2017 : Quiberville - London / 150 km en 9 heures - 18° / 25°

La Journée en 3 min 

En cours d'écriture

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