
Il Giro d'Italia 2015
Il Giro d'Italia - Prévu : 5.500 km en 19 jours
Réalisé : 2.535 km en 9 jours + un accident
Je suis bien parti le 12 juillet du Pays Basque pour rejoindre l'Italie en ferry. Tout s'est passé comme prévu jusqu'à la pointe de la botte : forte chaleur, eaux cristalines, routes bien chargées et conducteurs très aléatoires.
Et puis, le 19 juillet, en sortant de Catanzaro Lido, le voyage s'est brusquement arrété à cause d'une voiture qui m'a coupé la route et que je n'ai pas pu éviter.
Pas de blessure mais une moto pas mal tordue qui mettra un mois à être rapatriée puis 2 mois être réparée.
Moi, j'ai fini en avion après 2 jours d'attente et de rencontres à Catanzaro.
Bonnes lectures !
Le Best Of




Le Parcours réel

Adieu fraicheur basque, Bonjour l'Espagne !
Jour 3 # 12 jullet 2015 : Urrugne - Sos del Rey Catolico / 145 km en 2h40
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Une courte et agréable étape ayant comme but de rendre celle de demain vers Barcelone plus digeste et sans risque de rater le ferry.
Départ par les petites routes dans les contreforts des Pyreenes puis descente jusqu'à Pamplona que je contourne rapidement.
Ensuite voies rapides sans personne jusqu'à Sangüesa mais avec un vent fort et irrégulier.
La température monte jusqu'à 31° mais cela reste tout à fait supportable. Les paysages deviennent plus arrides et les plaines s'élargissent alternant les champs de blé moissonnés et les vignes.
Arrivée sans encombres à Sos del Rey Catolico, petit village médiéval perché à flanc de colline.
Demain les choses serieuses commencent. D'abord avec une "vraie" étape de 380 km, puis avec des températures qui devraient atteindre les 40° !
A travers l'Aragon et la Catalunya
Jour 4 # 13 jullet 2015 : Sos del Rey Catolico - Barcelona / 410 km en 9 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Une étape variée, de chaleur non caniculaire pour aller prendre le ferry à Barcelona.
Un départ idéal de Sos del Rey Catolico : 18°, grand ciel bleu, paysage sauvage de moyenne montagne méditerranéenne et asphalte parfait sans aucune voiture pendant 80 km.
Mais la perfection n’étant pas de ce monde, quand on la trouve, ça ne dure généralement pas longtemps ! Et donc après ces 30 km, idylliques j’ai enchainé sur 50 km de route toujours aussi désertes dans un joli paysage mais avec un revêtement défoncé par le temps et rendu glissant par les gravillons et le bitume en fusion !
J’ai ensuite enchainé les voies rapides sans intérêt autre que d’être rapides, jusqu’à Huesca. Je rejoins Balaguer et la Catalogne par une jolie route au paysage un peu désertique. Il est environ 13h00 et il ne fait que 36° (ce sera le maxi de la journée).
Je déjeune à Balaguer d’un parfait menu méditerranéen (pain grillé, fromage, jambon, olive, tomate et ail) avant de rejoindre Monserrat et sa superbe Montanya surplombant Barcelona. Encore des virages sur une route parfaite au milieu des pins.
Arrivée sans trop d’embouteillages sur le port avec un vent frais et 32°. Je retrouve Jérôme, camarde de l’ICADE/CESEM que je n’avais pas vu
depuis ……
Ensuite un embarquement rapide et efficace. Le bateau part pile à l’heure alors que je finis mes Spaghettis al Pomodori e Gamberi.
Hasta luego España, buongiorno Italia !
Une journée en mer, entre Espagne et Italie
Jour 4 # 14 jullet 2015 : Barcelona - Civitavecchia / 550 miles marins en 21 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Beaucoup de miles marins parcourus mais pas à la force de ma moto. Et heureusement, car sur l'eau une moto n'est pas trés performante !
La journée est finalement passée assez vite entre comptemplation de l'horizon azur, divertissement du débarquement/embarquement à Porto Torres et quelques montages videos que j'ai bien du mal à mettre en ligne.
L'arrivée à Civitavecchia se fait à l'heure exacte prévue et je débarque sans encombre dans le port. La route jusqu'à l'hotel est sans souci dans les faubourgs peu aguichants de la ville.
Je retrouve avec joie la conduite à l'italienne, avec notamment la régle du Stop. Dans les pays du "Nord", vous vous arrétez sur la ligne du stop, voire un peu avant. Ici, on respecte bien le Stop mais en avançant au moins la motié de la voiture au-delà de la ligne. Ce n'est pas grave dans l'absolu mais vaut mieux le savoir sinon vous avez un peu tendance à piler à chaque Stop et à provoquer l'étonnement de la voiture qui a pris la peine de bien s'arreter, sans parler du risque de vous faire emboutir par l'arriére par les voitures qui suivent et qui, étant italiennes, n'ont pas imaginé une seconde qu'on puisse penser qu'une voiture presque au millieu du carrefour n'allait pas respecter le Stop !
Comme quoi les différences culturelles se nichent partout et c'est ce qui rend les voyages si riches.
J'arrive rapidement à l'hotel, sur une colline surplombant Civitavecchia, au bout d'un chemin improbable, véritable havre de paix avec piscine et excelent restaurant.
De bonnes bases pour préparer la traversée demain de Roma et l'arrivée à Napoli !
Une chaude journée entre Roma e Napoli
Jour 5 # 15 jullet 2015 : Civitavecchia - Napoli / 330 km en 10 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Je pars tôt de Civitavecchia autant pour la chaleur que pour éviter les bouchons à l'entrée de Roma.
C'est raté pour la chaleur (30℃ à 8h30) mais c'est bien joué pour Roma oú je n'ai que quelques feux un peu encombrés à passer. Une fois dans le centre, ça roule même bien au milieu des monuments tous plus majestueux les uns que les autres.
Conduite facile et sans stress. Les italiens au volant ne sont pas ce qu'on en dit !
Pause au pied du Colisée où la chaleur est encore supportable.
La sortie de Rome est un peu longue au travers de faubourgs sans intérêts. Tout ça pour passer par un coin, Castel Gandolfo, dont la beauté réputée m'a échappé !
Je file ensuite vers Latina et rejoins la côte. Là aussi rien de particulièrement exaltant.
Je m'arrête à Sperlonga pour le déjeuner. La chaleur est "liquéfiante" et j'obtiens l'autorisation du restaurant de me baigner sur leur plage privée qui offre surtout l'indispensable douche et l'agréable vestiaire.
Je reprends la route qui offre quelques belles vues autour Gaeta. Mais à partir de Formia c'est une longue route de sans intérêt à glauque qui me rappelle par endroit les bords de route à la sortie de Ciudad de Guatemala !
La conduite dans Napoli est beaucoup plus Rock'n Roll qu'Ã Rome.
Un vrai festival : route défoncée, feux non respectés, dépassements par tous les côtés, piétons partout, travaux dans tous les sens et donc GPS faux !
J'arrive quand même, et en moins d'une heure, à trouver l'hôtel : un havre de paix à la fraicheur salvatrice. J'ai dû faire peur au réceptionniste. J'étais liquide : dégoulinant de la tête, un T-shirt détrempé et un air hagard !
Après une douche réparatrice et un peu de repos au frais de la chambre climatisée, je fais un tour dans le quartier Espagnol : plein de ruelles en pente, avec du monde partout, le linge au fenêtre et les scooters croisant à fond les voitures !
Je dine enfin chez Dona Margherita, d'une Caprese (pomodori e mozzarella di buffala) et d'une pizza Margherita !
23h00, 30℃ et extinction des feux !
Sous le soleil de Sorrento, Positano et Amalfi !
Jour 6 # 16 jullet 2015 : Napoli - Paestum / 180 km en 7 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
25 km/h de moyenne, pas de quoi gagner le Paris-Dakar !
Départ tardif après une grasse mat jusqu'à 8h00 dans une chambre bien fraiche.
La sortie de Napoli est laborieuse mais me permet de voir les faubourgs peu reluisants de cette grande ville.
J'arrive enfin sur les flancs du Vésuve que je grimpe vite fait. Sur le parking au sommet, je fais aussi vite fait demi-tour vu le monde et le regard peu engageant des locaux qui ne comprennent pas ce que fout un motard seul ici. Heureusement, à la descente je fais un arrêt dans une gargote, pour un spremutta di arrancia, dont le garçon a vécu 3 ans à Boulogne Billancourt !
Ensuite, j'attaque la perle des côtes italiennes : Sorrento - Positano - Amalfi. C'est réellement superbe même avec une circulation digne du périf aux heures de pointes (le bordel à l'italienne en plus) et des températures difficilement supportables quand vous portez l'uniforme du motard nord européen respectueux des bonnes règles de sécurité : gants, pantalon en kevlar, blouson en carbone, bottes en cuir et casque intégral ! Je regrette de ne pas être italien : ici les gens en scooter et moto circulent en short, claquettes et T-shirt voire sans casque et même sur autoroute ! Quand je vois ça, je me dis qu' ils ne sont pas fait pareil ou que les dieux les protègent. Sinon en cas de chute, même à 30km/h, ils doivent laisser leur peau sur le bitume, au sens propre du terme !
En conclusion, un trajet à faire hors saison estivale !
A Salerno qui a l'air "d'un charmant port de pêche", je rejoins l'autoroute où je "déjeune" dans un Autogrill à l'occasion d'un plein d'essence. La vie sur la route, ce n’est pas que "la bella vita" !
J'arrive vite à l'hôtel, en bord de mer dans une pinède. Bain de mer puis douche et lessive. Je mets mon casque dehors au soleil pour essayer de le sécher (de la sueur, pas de la pluie. Faut suivre, un peu !). Quand je le reprends, je découvre que les fournis locales l'ont envahies ! Ca va gratter demain !
Benvenuti al Sud ou l'arrivée en Calabre
Jour 7 # 17 jullet 2015 : Paestum - Tropea / 325 km en 9 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Une longue étape pour rejoindre la Calabria, le Sud.
Le départ de Paestum est rapide. Pas de sortie de ville longue et étouffante comme à Napoli.
Comme escompté, il y a vraiment beaucoup moins de monde. Du coup, on profite plus des lieux même si tous ne sont pas aussi majestueux que Positano. Mais beaucoup d'endroit sont quand même superbes et plus protégés et donc plus authentiques.
C'est le cas de la côte d’Agropoli à Palinuro.
A partir de Sapri, entrée en Calabre, j'emprunte la route côtière qui se trouve être aussi le seul axe de circulation non autoroutier sur la côte. La circulation n'est pas super intense mais on se retrouve avec les camions et autres Fangio. En plus, c'est limité à 50 km/h, avec des lignes continues tout le temps. Autant dire que le code de la route est enfreint toutes les 30 secondes sur chaque kilomètre !
A ce propos, j'ai eu le privilège d'assister à la scène surréaliste suivante : une voiture de Carabinieri roule aux 50 km/h réglementaires, tranquille, peinard, comme dirait Renaud ! Toutes les voitures approchent rapidement, ralentissent vaguement en voyant la maréchaussée puis la double pour reprendre leur 90 ou 100km/h. En fait, c'était un tronçon à double voie donc les voitures ne franchissent pas de ligne continue voire double ligne continue. Tout va bien alors !
La route alterne vues sympa sur la mer cristalline et les zones glauques soit industrielles soit de tourisme de masse super cheap avec hôtels décrépis des années 60!
De force lasse, je sors de la Nationale à Marina di Acquappesa, mondialement connue pour ...... (je cherche encore!) et atterri dans un paradis sur terre : une plage, une douche froide, une Caprese, une assiette de Prosciutto, et un esspreso. En tous les cas pour moi qui à 14h00 sous 35℃, n'est pas loin de l'inanition par déshydratation et hypoglycémie !
Après cette remise en forme, je reprends ma Nationale sans grand intérêt pendant encore 2 heures.
J’arrive à 18h à Tropea, charmante cité médiévale et balnéaire où m'attends une chambre avec vue sur la mer. Superbe coucher de soleil avec una birra molto fredda puis diner en ville.
Demain sera un grand jour puisque je vais passer le point le plus au sud de la botte et ne ferais plus que remonter vers le nord. Mais, bon je suis sûr que j'ai encore une bonne semaine à plus de 33℃ de moyenne !
La côte sauvage de Calabre
Jour 8 # 18 jullet 2015 : Tropea - Catanzaro Lido / 300 km en 8 heures
La Journée en 3 min Chrono
La Minute du Départ
Une bien belle étape à l'extrême sud de la Botte.
Pas de hordes de touriste, peu de monde sur les routes qui sont en bon état et des paysages sauvages avec des plages immenses vides à l'eau cristalline.
Je pars de Tropea déjà un peu "liquide" après une nuit moite et une température de 33℃. Le responsable de l'hôtel me confirme que c'est une vraie canicule. Normalement les températures ne dépassent pas les 30/33℃ et n'atteignent jamais les 40℃ comme en ce moment !
Mon GPS m'envoi sur des chemins improbables qui me font craindre que la journée ne commence très mal. Je rejoins finalement la Nationale que je suivrais toute la journée. Après quelques villes glauques dont Rosarno gagne la palme, le route devient très belle en arrivant sur la cote : eaux turquoises, plages blanches et vue sur la Sicile.
Après le contournement de Reggio Calabria, la route reprend sa course le long d'une côte peu habitée où alternent des villages "bof" et des paysages sauvages désolés mais apaisants. Peu de monde sur la route et j'atteints rapidement Palizzi Marina, le point d'inflexion du voyage : à partir de là , j'attaque la remontée vers le Nord !
Je déjeune à Locri, dans une paillote en bord de mer. Cette fois-ci je suis plus futé qu'hier et me baigne avant de déjeuner. Le patron se met en 4 pour moi en me prêtant son vestiaire personnel pour stocker mon armure. Une fois encore, le bain, la douche et le repas font un effet extraordinaire. Je repars vers 15h30 en trouvant qu'il fait presque bon en plein cagnard !
Ça me passe vite !
Après une pause gelato/coup de fil à Tristan tout juste rentré du Costa Rica, j’arrive vers 18h00 à Catanzaro Lido où m'attend un hôtel superbe avec une chambre bien fraîche mais au bout de la promenade en bord de mer en grand chantier et en face d'un port de plaisance délabré.
Mais il faut être honnête, ces jours ci je suis plus sensible au confort intérieur et à la qualité de l'accueil qu'à la beauté extérieure des lieux où je pose mes guêtres pour quelques heures. J'ai même un balcon avec "vue" qui me permet de faire un photo avec bière de circonstance.
Fin prématurée du voyage mais rencontres uniques !
Jour 9 # 19 jullet 2015 : Catanzaro Lido - Catanzaro / 4 km en 48 heures
La Journée en 3 min Chrono
Le départ en ce 9éme jour est laborieux. Le réveil est difficile et la chaleur déjà étouffante à 8h00 du matin.
Mais aujourd'hui, je quitte la côte et vais monter dans les montagnes du centre du Talon. Peut-être y trouverais-je un peu de fraîcheur ou tout du moins une chaleur moins écrasante !
Mais ce n'est pas du tout ce qui est arrivé.
Après 10 minutes de route, une voiture immatriculée en Allemagne mais conduite par un Calabrais, me coupe la route et me percute sur le côté. Tout ça sans mettre de clignotant et en coupant une double ligne continue !
Le résultat est embêtant sans être dramatique. Je n'ai rien en dehors de quelques bleus à la jambe droite et de mon épaule droite (celle déboitée 18 mois plus tôt) endolorie. Sur le coup, j'ai encore l'espoir de sauver la fin du voyage même si la journée est foutue.
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Au bout de 10 minutes, le conducteur essaie de me faire dire que j'étais en train de dépasser !!! Des témoins me conseillent alors d'appeler la police et de faire un vrai dossier.
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Et puis, vint mon sauveur, Nino. Motard, propriétaire de la même moto que moi, il s'est spontanément arrêté et est venu me soutenir et conseillé. Il ne m'a pas quitté de la matinée et a jouer les interprète avec la police et tous les témoins. Il comprend le français et moi l'italien et on donc communiquer chacun dans sa langue.
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Au bout de 2 heures, la police arrive enfin et fait un vrai travail de relevé des faits et des témoignages. Tout c’est très clairement en ma faveur et je suis soulagé sur ce point.
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Par contre, la moto semble bien touchée. Avec Nino, nous la remettons debout et après un verre au frais, j'écoute les conseils de Nino et repars en moto et à 20 à l'heure vers l'hôtel de la nuit dernière pour me remettre de mes émotions et voir ce que je fais.
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Après une nuit de réflexion et d'analyse, je pars au commissariat où je retrouve Nino qui grâce à sa cousine me permet de rencontrer la personne en charge de mon dossier et ainsi comprendre que Nino pourra revenir dans 7 jours prendre une copie du dossier. A la suite de cette aventure bureaucratique, Nino me conduit chez son ami qui a un garage de Moto (Dem) pour voir l'étendue exact des dégâts.
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Bien sûr, les dégâts sont plus graves que la première impression. Antonio me propose quand même de réparer avec un bout de ficelle pour que cela tienne jusqu'à Paris. Après tout, il ne reste que 2.000 km et il n'est pas certain que le réservoir d'essence explose d'ici là. Il peut, peut-être, tenir !
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Ce bilan peu rassurant et mon appréhension des routes italiennes achèvent toutes mes velléités de finir le voyage à moto. Rien qu'en parcourant les 15 kilomètres de l'hôtel au garage, j'ai cru être renversé 3 fois par des fous furieux me dépassant dans les virages et se rabattant très court et très vite pour éviter la voiture arrivant en face. Basta cosi !
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Après 24 heures de tergiversation de l'assurance et avec l'aide d'Antonio quant aux délais de réparation, mon assureur accepte enfin de me rapatrier directement à Paris en avion. La moto suivra en camion. C'est là que je n'ai pas regretté d'avoir une bonne assurance/assistance.
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Nino, joue toujours les anges gardiens. Après m'avoir trouvé un autre hôtel dans le centre de Catanzaro, il me fait la visite guidée de la ville et m'emmène diner dans un village calabrais perdu dans la montagne, Sersale. Et là, avec Antonio et Nino, nous atterrissons dans un restaurant improbable où une bande copain met une ambiance de folie avec des chants traditionnels et sous l'influence de pas mal de vin de la région (voir vidéo).
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Le lendemain, je dis adieu à Nino et pars prendre un avion à Lamezia pour Paris via Roma.
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La moto mettra 1 mois à rentrer à Paris et 2 mois à être remise en état. Tout l'avant a été refait. Il aurait donc été suicidaire de vouloir faire 2.000 km pour rentrer. Comme quoi, quand on a un doute, y a pas à douter !
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